Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
En virtualité, j’existe…
14 mai 2008

Révélations à Ishtar

Extrait de vie d'Ishtar:

Ishtar vint à l’oecumenie, et prit la parole au milieu de tous :

"Hier, alors que j’étais entre Djariif et Samariis, je regardai, et voici, il vint du septentrion un vent impétueux, une grosse nuée, et une gerbe de feu, qui répandait de tous côtés une lumière éclatante, au centre de laquelle brillait comme de l'airain poli, sortant du milieu du feu.

Au centre encore, apparaissaient quatre animaux, dont l'aspect avait une ressemblance humaine.

Chacun d'eux avait quatre faces, et chacun avait quatre ailes.

Leurs pieds étaient droits, et la plante de leurs pieds était comme celle du pied d'un veau, ils étincelaient comme de l'airain poli.

Ils avaient des mains d'homme sous les ailes à leurs quatre côtés; et tous les quatre avaient leurs faces et leurs ailes.

Leurs ailes étaient jointes l'une à l'autre; ils ne se tournaient point en marchant, mais chacun marchait droit devant soi.

Quant à la figure de leurs faces, ils avaient tous une face d'homme, tous quatre une face de lion à droite, tous quatre une face de bœuf à gauche, et tous quatre une face d'aigle.

Leurs faces et leurs ailes étaient séparées par le haut; deux de leurs ailes étaient jointes l'une à l'autre, et deux couvraient leurs corps.

Chacun marchait droit devant soi; ils allaient où l'esprit les poussait à aller, et ils ne se tournaient point dans leur marche.

L'aspect de ces animaux ressemblait à des charbons de feu ardents, c'était comme l'aspect des flambeaux, et ce feu circulait entre les animaux; il jetait une lumière éclatante, et il en sortait des éclairs.

Et les animaux couraient et revenaient comme la foudre.

Je regardais ces animaux; et voici, il y avait une roue sur la terre, près des animaux, devant leurs quatre faces.

A leur aspect et à leur structure, ces roues semblaient être en chrysolithe, et toutes les quatre avaient la même forme; leur aspect et leur structure étaient tels que chaque roue paraissait être au milieu d'une autre roue.

En cheminant, elles allaient de leurs quatre côtés, et elles ne se tournaient point dans leur marche.

Elles avaient une circonférence et une hauteur effrayantes, et à leur circonférence les quatre roues étaient remplies d'yeux tout autour.

Quand les animaux marchaient, les roues cheminaient à côté d'eux; et quand les animaux s'élevaient de terre, les roues s'élevaient aussi.
Ils allaient où l'esprit les poussait à aller; et les roues s'élevaient avec eux, car l'esprit des animaux était dans les roues.

Quand ils marchaient, elles marchaient; quand ils s'arrêtaient, elles s'arrêtaient; quand ils s'élevaient de terre, les roues s'élevaient avec eux, car l'esprit des animaux était dans les roues.

Au-dessus des têtes des animaux, il y avait comme un ciel de cristal resplendissant, qui s'étendait sur leurs têtes dans le haut.

Sous ce ciel, leurs ailes étaient droites l'une contre l'autre, et ils en avaient chacun deux qui les couvraient, chacun deux qui couvraient leurs corps.

J'entendis le bruit de leurs ailes, quand ils marchaient, pareil au bruit de grosses eaux, ou à la voix du Tout Puissant; c'était un bruit tumultueux, comme celui d'une armée; quand ils s'arrêtaient, ils laissaient tomber leurs ailes.

Et il se faisait un bruit qui partait du ciel étendu sur leurs têtes, lorsqu'ils s'arrêtaient et laissaient tomber leurs ailes.

Au-dessus du ciel qui était sur leurs têtes, il y avait quelque chose de semblable à une pierre de saphir, en forme de trône; et sur cette forme de trône apparaissait comme une figure d'homme placé dessus en haut.

Je vis encore comme de l'airain poli, comme du feu, au dedans duquel était cet homme, et qui rayonnait tout autour; depuis la forme de ses reins jusqu'en haut, et depuis la forme de ses reins jusqu'en bas, je vis comme du feu, et comme une lumière éclatante, dont il était environné.

Tel l'aspect de l'arc qui est dans la nue en un jour de pluie, ainsi était l'aspect de cette lumière éclatante, qui l'entourait: c'était une image de la gloire d'Orzova. A cette vue, je tombai sur ma face, et j'entendis la voix de quelqu'un qui parlait.

Il me dit: fille de l'Homme, tiens-toi sur tes pieds, et je te parlerai.

Dès qu'il m'eut adressé ces mots, l'esprit entra en moi et me fit tenir sur mes pieds; et j'entendis celui qui me parlait.

Il me dit: fille de l'Homme, je t'envoie vers les enfants de Samariis, vers ces peuples rebelles, qui se sont révoltés contre moi; eux et leurs pères ont péché contre moi, jusqu'au jour même où nous sommes.

Ce sont des enfants à la face impudente et au coeur endurci; je t'envoie vers eux, et tu leur diras: Ainsi parle l’Esprit, Orzova.

Qu'ils écoutent, ou qu'ils n'écoutent pas, -car c'est une famille de rebelles, -ils sauront qu'un prophète est au milieu d'eux.

Et toi, fille de l'Homme, ne les crains pas et ne crains pas leurs discours, quoique tu aies auprès de toi des ronces et des épines, et que tu habites avec des scorpions; ne crains pas leurs discours et ne t'effraie pas de leurs visages, quoiqu'ils soient une famille de rebelles.

Tu leur diras mes paroles, qu'ils écoutent ou qu'ils n'écoutent pas, car ce sont des rebelles.

Et toi, fille de l'Homme, écoute ce que je vais te dire! Ne sois pas rebelle, comme cette famille de rebelles! Ouvre ta bouche, et mange ce que je te donnerai!

Je regardai, et voici, une main était étendue vers moi, et elle tenait un livre en rouleau.

Il le déploya devant moi, et il était écrit en dedans et en dehors; des lamentations, des plaintes et des gémissements y étaient écrits.

Il me dit: fille de l'Homme, mange ce que tu trouves, mange ce rouleau, et va, parle à la maison de Samariis.

J'ouvris la bouche, et il me fit manger ce rouleau.

Il me dit: fille de l'Homme, nourris ton ventre et remplis tes entrailles de ce rouleau que je te donne! Je le mangeai, et il fut dans ma bouche doux comme du miel.

Il me dit: fille de l'Homme, va vers la maison de Samariis, et dis-leur mes paroles!

Car ce n'est point vers un peuple ayant un langage obscur, une langue inintelligible, que tu es envoyée; c'est à la maison de Samariis.

Voici, j'endurcirai ta face, pour que tu l'opposes à leur face; j'endurcirai ton front, pour que tu l'opposes à leur front.

Je rendrai ton front comme un diamant, plus dur que le roc. Ne les crains pas, quoiqu'ils soient une famille de rebelles.


Il me dit: fille de l'Homme, reçois dans ton coeur et écoute de tes oreilles toutes les paroles que je te dirai!
Va vers les captifs, vers les enfants de ton peuple; tu leur parleras, et, qu'ils écoutent ou qu'ils n'écoutent pas, tu leur diras: Ainsi parle l’Esprit, Orzova.

Et l'esprit m'enleva, et j'entendis derrière moi le bruit d'un grand tumulte: Bénie soit la gloire d’Orzova, du lieu de sa demeure!

J'entendis le bruit des ailes des animaux, frappant l'une contre l'autre, le bruit des roues auprès d'eux, et le bruit d'un grand tumulte.
L'esprit m'enleva et m'emporta. J'allais, irritée et furieuse, et la main de l'Éternel agissait sur moi avec puissance.

J'arrivai à Djariif, et là je restai, stupéfaite au milieu de la cité.

Au bout d’un temps, la parole d’Orzova me fut adressée, en ces mots:

Fille de l'Homme, je t'établis comme sentinelle sur la maison de Samariis. Tu écouteras la parole qui sortira de ma bouche, et tu les avertiras de ma part.

Quand je dirai au méchant: Tu mourras! Si tu ne l'avertis pas, si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa mauvaise voie et pour lui sauver la vie, ce méchant mourra dans son iniquité, et je te redemanderai son sang.

Mais si tu avertis le méchant, et qu'il ne se détourne pas de sa méchanceté et de sa mauvaise voie, il mourra dans son iniquité, et toi, tu sauveras ton âme.

Si un juste se détourne de sa justice et fait ce qui est mal, je mettrai un piège devant lui, et il mourra; parce que tu ne l'as pas averti, il mourra dans son péché, on ne parlera plus de la justice qu'il a pratiquée, et je te redemanderai son sang.

Mais si tu avertis le juste de ne pas pécher, et qu'il ne pèche pas, il vivra, parce qu'il s'est laissé avertir, et toi, tu sauveras ton âme.

Là encore la main d’Orzova fut sur moi, et il me dit: Lève-toi, et va.

Me voici donc au milieu de vous, chers frères et sœurs, je vous exhorte à m'aider dans la tache qui est mienne. Pour les enfants de Samariis."

Publicité
Commentaires
En virtualité, j’existe…
Publicité
Publicité